Empruntant le chemin les mots qui déroulent un tapis devant moi, je pars en écriture avec pour seul bagage mon âme en bandoulière.
Je rentre en pays étranger et pourtant la langue m’est familière. Je m’acclimate des coutumes et des paysages traversés sans frein ni réticence, dans un accueil absolu.
Caméléon, je me laisse colorer par les circonstances et plonge entre les lignes comme dans un bain moussant. J’aperçois mes orteils qui dépassent au loin. Ils ne m’appartiennent déjà plus tellement je suis miscible. Je fonds.